Traitements médicamenteux de la spasticité - Recommandations de bonne pratique (AFSSAPS)
2011.
lundi 9 juillet 2012
par Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
    • Recommandation de bonne pratique : Pdf, 16 pages
    • Argumentaire, pdf, 63 pages

Information mise à jour le 01/02/2011

"La spasticité, caractérisée par l’augmentation du réflexe d’étirement (contraction musculaire) et l’hypertonie musculaire, accompagne la plupart des troubles neurologiques principalement secondaires aux accidents vasculaires cérébraux, traumatismes crâniens, lésions médullaires, sclérose en plaques, paralysie cérébrale.Traiter la spasticité ne peut être envisagé qu’après une analyse clinique rigoureuse afin d’en déterminer l’importance, les conséquences réelles et la répartition. Ceci suppose une bonne connaissance et rigueur d’examen.

Il est rappelé que tout malade spastique ne nécessite pas systématiquement de traitement. Lorsque celui-ci est mis en œuvre, la réflexion thérapeutique englobe les traitements médicamenteux présentés dans ces recommandations, mais également kinésithérapie, appareillage, auto-rééducation et chirurgie. Les traitements médicamenteux comportent :

  • Les traitements per os (baclofène et tizanidine),
  • La toxine botulique,
  • Le baclofène intra-thécal
  • L’application locale d’alcool ou phénol.

Les traitements de première intention (traitements per os et toxine botulique) s’envisagent selon le caractère localisé ou diffus de la spasticité et selon l’étiologie." (...)

Site éditeur ; https://ansm.sante.fr.